Christiane Lagarde épouse Tchanh est tuée le 1er septembre 1928.
Pourquoi ?
Voici son histoire.
Ses parents sont Jacques Frédéric Lagarde et Clara Reversade.
En 1926, à l’âge de 16 ans, Christiane épouse Jean Thanh, un Annamite de 31 ans. Ce dernier est ingénieur dans une usine de constructions mécaniques. Christiane est employée de commerce.
Après avoir habité à Paris, le couple s’installe en 1928 dans une chambre meublée au 48 de la Grand’Rue à Montrouge (Hauts de Seine). (Actuellement rue Gabriel Péri).
La jeune Christiane aime sortir, voyager. Rester à la maison, très peu pour elle !
Selon son époux, Christiane a un caractère irascible, selon les amis de Christiane, Jean brutaliserait sa femme.
Toujours est-il qu’après quatre mois loin du domicile conjugal, Christiane revient auprès de son époux.
Le 1er septembre 1928, Jean très surexcité, le regard hagard se présente au commissariat du quartier des Grands-Carrières.
Mais que s’est-il passé ?
Voici ses déclarations :
Et là l’irréparable se produit !
Jean tire un coup de revolver en pleine tête !
Le commissaire malgré le désespoir de Jean, continue son enquête.
Sur les registres du commissariat, on a relevé que le 4 juin 1928, on a relevé une déclaration faite par la victime : « je quitte le domicile conjugal, parce que j’en ai assez d’être maltraitée ».
Quant au meurtrier, il est maintenant au dépôt.
Revenons un peu sur Jean.
Jean est né Dang Van Thanh. Il est né au Lac, dans la province de Mythe en Cochinchine, il était alors photographe. Pendant la guerre 1914/1918, il s’engagea et vint en France et fut jugé inapte à servir sur le front et partit pour Toulouse où on l’employa à la poudrière.
Et là entre ses heures de service, il compléta ses études, travaillant sans répit et devenant bientôt ingénieur chimiste.
Alors ce dernier se maria avec une certaine mademoiselle Gendarme, avec laquelle il divorce assez rapidement.
Et se remarie donc en 1926 avec Christiane.
Voilà pour le petit résumé.
En juin 1929, Jean est jugé devant la Cour d’assise de Paris.
Le Président tente de comprendre.
Une discussion commence alors entre le Président et Jean :
Puis lors de l’audience, Jean indique avoir surpris Christiane embrassant un individu, ce qui le plongea dans une profonde tristesse et il s’adonna à l’éther.
Le drame approche…
Il continue de répondre aux questions du Président de la Cour :
Et que se passe-t-il alors exactement ?
Jean est livide et ose demander pardon !
Contre toute attente, l’avocat de Jean, va obtenir ce pardon.
Jean est acquitté !!!!
La mère de Christiane est dans la salle, elle est en colère, triste.
Jean s’est remarié une troisième fois avec Geneviève Mion le 26 novembre 1931 à Paris XVIème arrondissement.
Jean est décédé le 2 janvier 1932 à Paris XVIème arrondissement, à peine trois mois après son troisième mariage.
Sources:
Archives de Paris
Archives des Hauts de Seine
Site Internet de la ville de Montrouge
Le Petit Parisien, 15 juin 1929
Le Quotidien, 2 septembre 1928
L'Homme Libre, 3 septembre 1928
Retronews
Et benh voilà il a pas profiter de sa 3eme femme ! Acquitté non mais sérieusement... il tue sans soucis tt va bien
Était-ce là une mort naturelle ? Si peu de temps après le mariage et avec un tel passé, c'est étrange...